Prochaine séance

Samedi 8 février 2025
de 16h00 à 18h00

au Café-Brasserie 

Simeone Dell'Arte

10 place Camille Jullian, à Bordeaux
(RV dans la salle du fond)
animation Alexandre

 

Pour nous contacter:
bernard@cafephilobordeaux.fr

Peut-on comprendre le mal ? (1e fév. 2025)

La discussion a explorée la nature du bien et du mal, soulignant qu’ils coexistent en chacun de nous et que nous avons la liberté de choisir entre les deux … Le mal est souvent lié à des motivations telles que la défense de ses intérêts, la soumission à l’autorité, des pathologies mentales, ou l’égoïsme … Lire la suite

Peut-on être soi-même ? (25 janv. 2025)

La discussion a permis d’explorer la complexité de la notion d’être soi-même, en abordant des notions comme le libre arbitre, les influences sociales, les masques que l’on porte, et la quête d’authenticité.
La discussion a abordée ce que signifie être soi-même, en lien avec la liberté et les contraintes sociales.
Les participants ont soulignés que l’identité est fluide, influencée par l’éducation, les expériences, et les interactions sociales. Certains ont défendus l’idée que l’on est toujours soi-même, même lorsque l’on porte des masques … Lire la suite

L’homme est-il fait pour s’ennuyer ? (11 jan. 2025)

Ce sujet a été suggéré en référence à un article du New York Times, où un journaliste décrit une expérience où des participants, laissés seuls pendant 15 minutes sans rien à faire, préfèrent s’infliger des décharges électriques plutôt que de rester dans cet état d’inactivité. Cette observation soulève la question de savoir si l’homme est fait pour s’ennuyer.
L’ennui est décrit comme un état émotionnel négatif, souvent associé à l’inactivité, mais il peut aussi survenir au cours d’une activité monotone, ou bien encore qui ne présente pas d’intérêt pour lui. … Lire la suite

Si vous souhaitez consulter ou nous faire part d’informations sur les évènements ayant rapport avec la philosophie, au sens large, sur Bordeaux et les alentours, cliquer ici.

Articles sur la discussion philosophique

Qu'est-ce qu'un Café-Philo ?

L’examen des opinions par l'échange des arguments

Dans la tradition des cafés-philo lancés en 1992 par Marc Sautet*, c’est une discussion philosophique se déroulant généralement dans un café, et donc ouvert à toute personne qui souhaiterait s’y joindre. Mais ce n’est pas une discussion de « café du commerce » où les opinions s’entrechoquent sans se corriger.
C’est une discussion réglée, par un animateur, où l’on mène collectivement une enquête dont le but est d’élucider une question choisie en début de séance.
Chacun peut y contribuer par ses idées, considérées ici comme des hypothèses, qui sont ainsi mises à l’épreuve par les arguments des autres participants.
Ce n’est donc pas un débat d’idées où chacun viendrait pour convaincre les autres de la justesse de ses propres opinions.
Ce n’est pas non plus une mini conférence sur un sujet de philosophie qui serait suivie d’une séance de questions et réponses.

* Marc Sautet « Un café pour Socrate » Ed. Robert Lafond, Paris 1995

Pourquoi des Cafés-Philo ?

A l’heure où chacun se replie sur sa sphère privée, ou bien s’accroche à son identité, à l’heure où « les médias dit-sociaux » se révèlent être des « médias dissociants »*, à l’heure où le lien social se réduit trop souvent aux rapports marchands et aux rapports de pouvoir ou de séduction, il est important :

  • De faire vivre des lieux de rencontres où tout un chacun puisse, à l’écart des polémiques du débat médiatique ambiant, exercer sa capacité à penser par lui-même, tout en contribuant à une réflexion commune.
  • De promouvoir dans ce cadre, le dialogue et la discussion philosophique, dans une ambiance conviviale, où l’écoute de l’autre est condition de la pratique rigoureuse du questionnement mutuel et de l’argumentation rationnelle.
  • De permettre par-là, à chacun, d’examiner ses propres opinions par l’échange des arguments avec les autres.

Ainsi, cette « nouvelle pratique philosophique » qu’est le Café-Philo – à coté de la philosophie pour enfants, de la consultation philosophique, des ateliers de pratique philo dans différents lieux ou institutions (centre sociaux, associations de quartier, prisons …)  – peut nous aider à devenir des citoyens plus éclairés, capables de plus d’esprit critique et de discernement, pour faire vivre et renforcer nos pratiques et nos institutions démocratiques.

* Cette expression est de Philippe Viallon dans son livre Médias dit-sociaux ou médias dissociants ?

Le déroulement de la séance :

  1. Choix de la question:
    Chaque participant peut proposer une question qui l’interpelle. Le groupe choisit alors par un vote l’une des questions proposées.
  2. Problématisation :
    Le participant dont la question a été choisie explique pourquoi il se pose cette question. L’animateur et les autres participants l’interrogent alors pour l’aider à dégager et clarifier sa problématique (ce qui fait problème), en analysant les termes de la question, en en déterminant les enjeux, en identifiant les présupposés.
  3. La discussion :
    C’est le déroulement de l’enquête ou l’on essaie de répondre à la question posée, en respectant les règles. L’animateur est alors un facilitateur de parole. Il se doit, comme Socrate – en questionnant, en reformulant, en clarifiant les concepts utilisés, en identifiant les problématiques qui émergent – d’aider les participants à accoucher de leur propre réflexion. L’animateur est au service des idées des autres et non des siennes.
  4. Les maximes :
    A la fin de la séance, chacun est invité à proposer une maxime (en une phrase seulement) qui peut être en rapport avec ce que la discussion lui a suggéré, ou l’idée nouvelle qu’il a retenu de la discussion. C’est une affirmation, pas une question.

Les règles de la discussion :

  • Lever la main pour demander la parole. Ne parler que lorsque l’animateur vous l’a accordée.
  • Ne pas interrompre celui ou celle qui s’exprime.
  • S’interdire les apartés avec son voisin.
  • Ecouter les paroles dites, pour comprendre ce qui est dit, et non pas avec l’intention de répondre voire de contredire ! 
  • Parler au bon moment. Retarder ses réflexes d’intervention pour laisser les émotions s’apaiser.
  • Faire des interventions concises et précises. Na pas se laisser entrainer par son discours.
  • Chaque parole est prononcée pour tous.
    => Ne pas s’adresser à un autre participant en particulier mais à toute l’assemblée.
    => S’assurer que les autres suivent son argumentation.
    => Eviter les jargons particuliers. 
  •  La parole est donnée par l’animateur, en priorité à ceux qui n’ont pas encore parler.

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