Un coucher de soleil est-il toujours beau s’il n’y a personne pour le voir ?

Contribution de Manuelle à la discussion du 12 avril 2025 animée par Aki
« Un coucher de soleil est-il toujours beau, s’il n’y a personne pour l’apprécier ? »
Cette proposition a été reformulée par : « Quel est le concept du beau ? »
Sur quels critères objectifs peut-on départager le beau du laid ?
Il n’y a à priori, aucune raison pour que le goût des uns ait plus de valeur que celui des autres.
La beauté n’est pas dans le visage ; la beauté est une lumière dans le cœur.
Ne dit-on pas que la beauté est dans les yeux de celui qui regarde ?
Mais, la beauté est-elle vraiment dans les yeux de celui qui regarde ? N’existe-t-il pas de critères objectifs rendant certaines choses belles en elles-mêmes, quelque que soit l’impression qu’elles nous font ?
Le nombre d’or avancé par certains, pourrait y répondre en partie. Il existerait alors une perfection absolue, comme on pourrait l’identifier dans la nature, en regardant un flocon de neige, une pomme de pin, un tournesol, un coucher de soleil.
Y a-t-il une quête de transcendance, d’immensité, dans la reconnaissance du beau ?
Le qualia intervient alors dans cette perception qui sera différente pour chacun ;
Là encore l’objectif et le subjectif se querellent.
Enfin, peut-on être insensible au beau ?
Devient-on indifférent à la beauté (ou peut-on le devenir) avec le temps ?

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